Monday, October 3, 2011

Sol
















J'ai le plus grand respect 
pour ces artistes,
pères, mères,
heureux au quotidien,
handicapés de poids
lourds,
sous les ailes de leur créativité
qui peinent à s'envoler.

La plume lourde,
la lumière terne,
la feuille humide,
dans le silence
de nuits trop courtes,
seul combattant
le sable du marchand.

Les idées pleines
d'un quotidien
fade ou joyeux,
creusant les plaies
cicatrisées
cherchant la légèreté
des blessures
du passé.

La libération demeure
hors de portée
mais l'éclat bref
donné au public
des plumes flamboyantes
sous le trait filtrant
ravi.

E: 19-09-2011

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