Le spleen de l'instant présent,
des contraintes, des conventions,
des dieux de la commercialisation.
Le goût de partir
sur la ronde Terre,
aller mon chemin
sans trop savoir
si demain
il y aura sur le chemin
des brousailles,
des victuailles,
ou des murailles.
Il est temps d'aller s'enivrer
d'odeurs insoupçonnées,
de paysages à rêver
et de gens;
de gens empreints de curiosité,
de simplicité, d'envie de partager.
Certains vont
au bout de leurs rêves et en reviennent,
heureux.
D'autres restent, l'âme en peine,
déçus.
Il y a aussi ceux qui partent
et qui ne reviennent pas,
bohèmes.
Moi, je partirai.
Moi, je pars
avec elle!
Car c'est entre deux tic tac
qu'elle nous a foutu le coup de pied.
Je joue gros en partant si tôt.
Mais je ne jouerai tout simplement pas
si on ne part pas.
Nous reviendrons en ayant gambadé
par delà l'horizon du nid
de nos sentiers marqués.
Un an,
sans plus, et pourtant...
R: 27 décembre 2010
E: 10 février 2002