Saturday, May 30, 2009

Lancement



Voilà, je me lance dans le vide de votre appréciation.
J'ouvre aujourd'hui toutes grandes les fenêtres sur mes écrits.


À quoi bon attendre, de quoi ai-je peur ? En alimentant la discussion, je "dérange" le système plus tôt dans ma vie. Où tout ceci va me mener, je ne le sais pas. D'ailleurs je ne sais pas non plus où j'irais si je gardais tout ceci pour moi.


Voici donc, sorti tout droit de mes nombreux cahier d'écriture, des textes que j'ai
écrits, anciens et nouveaux, de tous les styles, histoire de vous
délecter l'esprit avec des surprises. Tout comme les "tapas", vous pouvez les déguster un à un, ou plusieurs à la fois pour les gourmands.


J'espère que vous allez aimer. Si vous n'aimez pas, à tout le moins faites-moi un commentaire constructif afin que je retravaille le tout.

PROJET
J'ai un projet que j'aimerais réaliser avec votre aide et qui part de ces textes. Je souhaite mettre ces textes en images. L'interprétation que vous ferez de mes textes sera basée sur votre expérience personnelle. Je vous invite, la main grande ouverte, à me soumettre photos et textes qui seront inspirés par ce que j'ai écrit. Je vais joindre ce que vous allez m'envoyer aux textes correspondant.

Mon image préférée précèdera le texte, les autres suivront. C'est comme un combat des images.

Plongez dans cette fenêtre sur mon esprit ;-)

Sébastien
E: 30 mai 2009

La vie...



La vie c’est comme les confettis,
plus tu t’envoies en l’air
plus il faudra que tu te ramasses

E: 3 avril 1999

Monday, May 18, 2009

Minuscule



Insignifiante dans son interstice,
vulnérable parce qu'elle est triste
fragile puisque immobile,
la flaque d'eau putride se meurt.

Elle qui peut donner la vie
aux plus dangereux vecteurs de maladie,
qui peut tuer en son sein
les germes purs y dormant,
elle stagne. À dessein ?

Un élément essentiel est absent,
celui qui les rends tous moribonds.
Le renouveau, la fraîcheur sont
seulement pour elle,
sont essentiels.

Sébastien

E: 15 janvier 1997
M: 18 mai 1997

Feuille sèche



Délicatement flotter,
se laisser pousser
pour encore dériver,
la feuille morte,
sans vie,
goûte au plaisir
d’une existence sans obligation,
d’un présent de sentiments
qui enivrent.
La liberté de penser
est sienne.
Mais sa destinée
est mienne.
Maître du Zéphir
et du Tsunami,
je contrôle son avancée
ou son recul.
La vie est ainsi faite
Les choses sur lesquelles ont se base,
se meuvent, changent et peuvent
nous laisser tomber ou nous noyer
si nous ne savons nous laisser flotter.

Sébastien
E: 10 juillet 2000

Sunday, May 17, 2009

La goutte



À l’aube,
issue d’une fine rosée venue du côté du Soleil levant,
une délicate gouttelette d’eau se laisse glisser sur la rose.
Confortablement enfouie au creux du pétale,
les premiers effluves de vie la submerge
lorsque les éternels traits lumineux l’enveloppent.

Tout doucement,
la goutte d’eau se retire de son lit soyeux et délicat.
S’agglomérant elle prend forme et laisse s’exprimer,
dans toute leur magnificence,
des rouges, des verts, des jaunes et des bleus à sa surface.
Cette goutte fluide,
translucide comme un souffle d’éther,
qui scintille sous les premiers rayons du Soleil
glisse sur le doux velours.

Courbant l’espace, le temps,
la goutte transparente glisse,
lentement,
s’arrête.
Elle épouse le pétale pour ne former plus qu’un.
La rose peut dès lors apprécier la douceur et
la délicatesse de cette passante.
La fraîcheur qui en émane l’enivre,
le monde prend soudainement des teintes inexplorées.
Dans une symbiose parfaite
ils échangent les éléments essentiels à la vie.
Mais le temps est venu.
Elle se met en marche,
lentement,
embrassant et irriguant de son corps,
de son être,
les vaisseaux nourriciers de l’hôte.
Doucement elle glisse,
courbant le pétale sous son passage,
demeure suspendue,
belle pour une portion d’éternité...
tombe.

Il se résigne,
sachant que si cette parcelle de vie
illuminée d’arc-en-ciel est confinée,
elle mourra.
Il ne peut qu’espérer
recevoir la grande voyageuse en lui
dans un futur lendemain.

Sébastien
E: 5 février 1996

Monolithe



Ma vie est pareille à celle d'un roc en bord de mer...
Je me retrouve parfois, à marée haute, isolé.
Seul, contre les éléments,
les embruns salés.
Les vents déchaînés,
me rongent alors de tous les côtés,
Ma vie ne tiens plus qu'à un monolithe.

Sébastien
E: 22 novembre 1996

Thursday, May 7, 2009

21 ans






21 ans, L'âge des remises en question,
des grandes réalisations,
des longues expéditions,
des possibles déceptions
et des nouvelles implications.

Sache qu'au sommet
tu es désormais
des premiers stages
de ton développement.
L'adulte en toi est prêt à affronter
la vie rude et sans merci
qui s'offre à toi.

Tu peux voir le chemin devant toi
comme une suite de montagne,
de vallées,
de pics escarpés
et de gorges profondes...
Tu peux tout voir ceci
en noir et gris,
mais si tu t'approches suffisamment
des vraies choses et des gens
tu verras qu'aux sommets
comme au fond des vallées
il y a tout un tas de fleurs
aux couleurs vives et animées
qui sauront ensoleiller tes journées,
t'égayer et te donner
la force de continuer.

E: 15 août 1998